• Maintenant ils sont tous dans la même tranchée

    DOUAUMONT les restes de 130..000 HOMMES JEUNES courageux  de tous les camps  mélangés dans la même tranchée

    montre l'absurdité et la saloperie de cette guerre voulue par quelques uns qu'on aurait du juger 


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  • C'est une belle idée celle qui veut réhabiliter tous ces fusillés pour (soi-disant) l'exemple

    ce projet de Loi du Sénat date de 2009 et n'a pas vu encore le jour ,écrivez à vos députés et sénateurs

     

    PROPOSITION DE LOI

    relative à la réhabilitation
    collective
    des fusillés pour
    l'
    exemple de la guerre
    de
    1914-1918,

    PRÉSENTÉE

    Par M. Guy FISCHER, Mmes Michelle DEMESSINE, Éliane
    ASSASSI, Marie-France BEAUFILS, M. Michel BILLOUT, Mmes Nicole BORVO
    COHEN-SEAT, Annie DAVID, M. Jean-Claude DANGLOT, Mme Évelyne DIDIER,
    M. Thierry FOUCAUD, Mmes Brigitte GONTHIER-MAURIN, Gélita HOARAU,
    MM. Robert HUE, Gérard LE CAM, Mmes Josiane MATHON-POINAT, Isabelle
    PASQUET, MM. Ivan RENAR, Jack RALITE, Mmes Mireille SCHURCH, Odette
    TERRADE, MM. Bernard VERA, Jean-François VOGUET, François AUTAIN et
    Jean-Luc MÉLENCHON,

    Sénateurs

    (Renvoyée à la commission des Affaires
    étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de
    la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les
    conditions prévues par le Règlement.)

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Au cours d'un conflit dont tous les historiens
    s'accordent à démontrer la sauvagerie, des soldats, plus tard
    dénommés les «fusillés pour l'exemple», furent passés par les
    armes après des conseils de guerre improvisés et sommaires et sous
    des prétextes divers : sentinelle endormie, insulte à officier,
    battue en retraite sans autorisation, mutinerie, désertion...

    Selon les travaux les plus récents, le nombre des
    fusillés pour l'exemple est évalué à plus de 600 pour plus de 2
    500 condamnations à mort prononcées sur 140 000 jugements.

    Et ces études n'intègrent pas, faute de documents
    archivés, les exécutions sommaires, impossibles à recenser du fait
    de leur nature-même.

    Il est important de replacer ces faits dans le
    contexte d'une guerre qui a marqué l'entrée dans le massacre de
    masse : mobilisation de 70 millions d'hommes dans le monde, 10
    millions de morts, 20 millions de blessés, 640 000 veuves, 760 000
    orphelins, 740 000 mutilés... ces chiffres ne traduisant pas, bien
    sûr, un traumatisme à grande échelle dont les stigmates se
    voyaient déjà dans les tranchées.

    Sur un front qui n'était qu'un immense charnier,
    sous les obus et la mitraille, des hommes ont souffert, douté, ont
    eu peur ; d'aucuns ont refusé de partir à l'assaut, de tuer à
    l'époque où le statut d'objecteur de conscience n'existait pas, ou
    encore d'obéir à des ordres donnés par des officiers incapables de
    protéger leurs hommes.

    Malgré les conditions exceptionnelles dans
    lesquelles ont agi - ou refusé d'agir - ces hommes, souvent très
    jeunes, l'absence de toute disposition de réhabilitation persiste à
    les faire considérer comme des lâches ou des traîtres, flétrissant
    ainsi leur mémoire et jetant l'opprobre sur leurs descendants.

    Malgré un mouvement pour leur réhabilitation qui
    débuta dès la fin de la première guerre mondiale, seules quelques
    réhabilitations isolées furent obtenues.

    Depuis maintenant quatre-vingt-dix ans, des
    associations poursuivent et prolongent les actions diversement
    engagées sur le plan individuel par les familles.

    Avec elles, les auteurs de cette proposition de loi
    estiment qu'il est plus que temps de mettre un terme à un tel déni
    et de réunir enfin en une seule et même mémoire apaisée tous ceux
    qui, durant cette guerre, sont morts pour la France.

    Le 11 novembre 2008, les paroles prononcées par le
    Président de la République à la Nécropole Nationale de Douaumont
    ont traduit l'exacte vérité de ce qui s'est passé dans l'horreur
    des tranchées et que plus aucun historien sérieux ne conteste.

    Aujourd'hui, pour concrétiser ces propos, il ne
    s'agit pas de rouvrir les procès individuellement, pas plus de
    pardonner, de gracier ou d'amnistier, mais de réhabiliter
    pleinement, publiquement, collectivement, c'est-à-dire accorder
    réparation d'un déni de justice majeur dont ont été victimes des
    innocents, victimes d'un système qui les a broyés.

    Ce n'est qu'en accédant à cette demande que le
    Président de la République rendrait justice à tous ceux, frères
    de combat, qui ont payé de leur personne et permettrait enfin que
    l'ensemble des morts de la Grande Guerre réintègre la mémoire
    nationale.

    PROPOSITION DE LOI

    Article unique

    Les « fusillés pour l'exemple » de la première
    guerre mondiale font l'objet d'une réhabilitation générale et
    collective et en conséquence la Nation exprime officiellement sa
    demande de pardon à leurs familles et à la population du pays tout
    entier. Leurs noms sont portés sur les monuments aux morts de la
    guerre de 14-18 et la mention « mort pour la France » leur est
    accordée.


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  • PARIS le 8 NOVEMBRE 2012
    (AFP) - La décision du gouvernement d'attribuer la mention "Mort
    pour la France" à un soldat fusillé pour désertion en octobre
    1914 constitue une nouvelle réhabilitation de certains des 800
    fusillés durant la Grande Guerre.

    Le
    ministre des Anciens combattants Kader Arif a annoncé vendredi qu'il
    avait décidé d'attribuer la mention

    "Mort pour la France"

    au
    sous-lieutenant Jean-Julien-Marie Chapelant"
    d'Ampuis
    (Rhône).

    ENFIN
    ! !               la grande muette paraplégique bouge parfois 

     

     

     

    Engagé volontaire au 99e
    RI
    le 4 juin 1909, il y est nommé
    caporal le 5 octobre 1909 puis sergent le 28 septembre 1910.
    Rengagé le 15 décembre 1911 au 98
    e
    RI
    de Roanne,
    il est alors chef de la 3
    e
    section de mitrailleuses lors du déclenchement de la première
    guerre mondiale, promu au feu au grade de sous-lieutenant à titre
    temporaire.


    Le 7  octobre 1914,
    après sept jours et sept nuits de combats et de bombardements
    ininterrompus autour de Beuvraignes  (Somme),
    il est capturé avec une poignée de survivants. Blessé à une
    jambe, il réussit cependant à s’échapper et à regagner les
    lignes françaises deux jours plus tard, dans un état
    d’épuisement facile à imaginer. Pourtant, le
    lieutenant-colonel Didier, son chef de corps, le fit traduire
    devant un « conseil de guerre spécial » qui le condamne à mort
    pour « capitulation en rase campagne ».

     Le 11  octobre 1914,
    Chapelant est fusillé dans la cour du château des Loges,

     attaché
    à son brancard dressé contre un pommier

     La
    réhabilitation de soldats exécutés s'est faite au coup par coup,
    dès les années de l'après guerre, comme pour les sous-lieutenants
    Harduin et Millan en 1926. Selon le général Bach, une cinquantaine
    de soldats fusillés ont été au total réhabilités, dont une
    trentaine en 1934 par la Cour suprême de justice militaire.

    Dans l'un de ses jugements, cette juridiction avait écrit :

    "Attendu
    que si les nécessités impérieuses de la discipline commandent en
    temps de guerre le sacrifice de la vie, ce sacrifice ne peut être
    imposé lorsqu'il dépasse les limites des forces humaines".

     


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  • Ce serait pas mieux quand meme

    un Arc de triomphe

                         pour célébrer la vie

     

    et maudire la guerre 

    NON ? 


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  •  

    Un grand Merci au President Sarkozy et à Angela Merkel e nce 11 Novembre 2009 pour ce geste si symbolique

    mais si émouvant sous l'arc de la barbarie des guerres

    de faire ce veritable geste de PAIX

    qui honore les Français et les Allemands

     

    video de la ceremonie ET DISCOURS DES DEUX
     SUR LE SITE DE L ELYSEE


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